首页> 外文OA文献 >La concurrence, frein et moteur de l'investissement
【2h】

La concurrence, frein et moteur de l'investissement

机译:竞争是投资的制胜法宝

代理获取
本网站仅为用户提供外文OA文献查询和代理获取服务,本网站没有原文。下单后我们将采用程序或人工为您竭诚获取高质量的原文,但由于OA文献来源多样且变更频繁,仍可能出现获取不到、文献不完整或与标题不符等情况,如果获取不到我们将提供退款服务。请知悉。

摘要

[eng] Competition, as both a brake and an engine of investments OFCE For the past year, the main engine of the european upturn has been the improved exchange rate and liquidity background. European exports are regaining market shares, especially in the case of Germany. The investment plans of European firms are more upbeat, though many larger countries, Germany, France and Italy are lagging. Private consumption growth is still vulnerable to a possible comeback of a cautious stance. Domestic policy-mixes as well as a revival of European coordination bear some responsibility in strengthening the current recovery. Would this responsability be yet fulfilled, a 3 % growth rate could be achieved in 1998 for Europe as a whole. The US growth outlook is consistent with a higher dollar exchange rate, in favour of the European growth (1,9 DM in 1998). American companies ease the growth process through efficient investments raising profits and jobs. During the year 1997 the monetary policy kept supporting growth. A moderate tightening is foreseeable before the end of 1997. The slowdown of growth in 1998 (2,6 % after 3,8 % in 1998) would allow for a better fitting of private behaviours to a credible monetary policy. The Japanese economy has recorded a new drop during the spring of 1997, offsetting the anticipated purchases triggered by the 1st April VAT increase. The monetary easing is, in the short run, unable to balance the effects of the restrictive fiscal policy. The main support of the activity is the yen's depreciation, as it helped stabilize market shares for one year. The limited outcome of the South East Asian financial crisis would not hinder the positive contribution of foreign trade to the 1998 growth (2,5 % after 0,9 % in 1997). In France, economic growth is taking off slowly, mainly thanks to the contribution of the foreign trade. The destocking, a lack-luster private consumption and the setback of investment have dampened the domestic demand. However, the turning point is over. Growth would reach 2,1% in 1997 and 3,3% in 1998. Once again, foreign trade is the more dynamic component of GDP. Exports benefit at the same time from a strong external demand and from favorable exchange rates. The trade balance surplus would continue to increase leading to a current surplus exceeding 2 % of GDP this year and 3 % next year. The slowing down of GDP growth has hampered the addition of new capacities. Firms postponed their replacement of equipment. They are not financially constrained, but they use their funds for other purposes than capital expenditures. The permanently high real long interest rates have slowed down new indebtedness and reduced the profitability of installed capital. Therefore, they have prevented firms from making new expenditures. But in 1998, firms investment would pick up again. The producer prices in manufacturing industries would stop decreasing. This would allow a downturn of the real interest rates and an increase in investment expenditures, at a modest level regarding the past slowdown. After a mediocre 1996 year, the purchasing power of households would accelerate in 1997 and in 1998. The ratio of tax to income would be stabilised at 23 % in 1997 then would rise by 0.4 % in 1998. Primary income would accelerate, thanks to increased payrolls in 1998 and a revival of activity for self-employed. On the other hand, the social security benefits would remain low. Private consumption would pick up, in line with the disposable income and a revived consumer confidence. The households' debt ratio would remain quite low, so that they would not need to save more to reduce their debt. Prices would stop slowing down at the forecast horizon. The recovery of raw materials prices and of the dollar would bring the fall of producer prices to a halt in the industry. But consumer prices would still grow slowly because of low wage costs. The current improvement of employment would be confirmed by the recovery, especially in the manufacturing industry. Concerning unemployment, prospects have improved. The unemployment rate would slow down from now to year-end and would stabilise during the first half- year period of 1998. A fall of the number of unemployed would happen in 1998. But, this fall would be limited by the inflow of previously discouraged workers. Due to the changing government, the French fiscal policy has been shifted on two points. First, the pace of the deficit reduction has been slowed. The general government deficit would reach 3,1% of GDP in 1997. The law of finance project for 1998 is based on a cyclical increase of revenues and on a GDP growth to help stabilising the general government deficit close to 3% of GDP. Expenditures are stabilised in real terms. The tax cuts planned by Juppé government are canceled. [fre] L'activité économique européenne s'est sensiblement redressée depuis un an. Le meilleur environnement monétaire, dont elle bénéficie, en raison de la hausse du dollar et de la détente des politiques monétaires, a d'ores et déjà un effet réel marqué. Les parts de marché à l'exportation des pays européens auparavant affectés par la force de leur monnaie, l'Allemagne en tout premier lieu, remontent enfin, si bien qu'au premier semestre 1997 la reprise de leur activité bénéficie pleinement d'un commerce mondial dynamique, qui a retrouvé un rythme de l'ordre de 8 % l'an. La solidité du redressement européen n'est cependant pas complètement acquise. Les projets d'investissement des entreprises européennes sont positivement orientés et révisés en hausse au cours de 1997, mais de grands pays, comme l'Allemagne, la France et l'Italie, sont à la traîne dans ce mouvement. La progression de la consommation privée est irrégulière et vulnérable aux résurgences de comportements de précaution. Afin de lever ces hésitations, il revient aux banques centrales d'user de leur pouvoir d'influence pour stabiliser les taux de change au voisinage de cours désormais jugés collectivement satisfaisants. La croissance américaine est toujours entraînée par l'ensemble des composantes de la demande. Une correction transitoire du fort stockage devrait intervenir dans la seconde partie de l'année, sans qu'il annonce un retournement de la demande finale. Les entreprises américaines participent à l'auto-entretien de la croissance par des investissements qui améliorent leur efficacité productive et permettent de concilier la hausse des profits et les créations d'emplois. L'accélération de la croissance en 1997 est facilitée par le caractère assez accommodant de l'émission de liquidités. La Réserve fédérale devrait cependant réaffirmer une attitude préventive, se traduisant par un resserrement monétaire limité d'ici la fin 1997. Le ralentissement de la croissance en 1998 (2,6 % après 3,8 % en 1997) recouvre une certaine harmonie entre l'adaptation des agents privés au réglage monétaire et la crédibilité de ce dernier. Ces perspectives sont compatibles avec une stabilisation du dollar à un cours permissif pour la consolidation de la croissance européenne (1,9 DM en 1998). Une fois passés les achats d'anticipation suscités par la hausse de la TVA en avril, l'activité japonaise a lourdement rechuté au printemps. Elle s'avère très vulnérable au sevrage budgétaire que lui impose la cure d'austérité décrétée par le gouvernement. La détente monétaire n'est pas suffisamment incitative pour dissuader les agents privés de leur préférence pour l'épargne et compenser l'impact dépressif de la politique budgétaire. Le comportement de précaution des ménages fait d'autant plus sentir ses effets en 1997 qu'ils subissent une hausse de prélèvements fiscaux et sociaux équivalente à 2,5 % de leur consommation sur l'ensemble de l'année fiscale. Le principal soutien de l'activité reste la dépréciation du yen. Les exportateurs ont cessé de perdre des parts de marché depuis l'an dernier. L'impact de la crise monétaire asiatique resterait localisé et ne serait pas suffisant pour remettre en cause la contribution positive du commerce extérieur à la croissance japonaise pour 1998. La croissance britannique s'est accélérée depuis la fin 1996 pour évoluer à un rythme de l'ordre de 4 % l'an. La demande interne en est le principal soutien. La consommation des ménages bénéficie des gains de pouvoir d'achat et de l'optimisme des salariés. Après une phase d'attentisme en 1996, l'orientation positive de l'investissement se confirme. Mais les effets restrictifs de la forte appréciation de la livre vont à l'encontre de cette accélération. La perte de compétitivité, jointe à un policy-mix soucieux de contenir toute résurgence inflationniste, remettra la croissance dans la moyenne européenne. La progression du PIB, après 3,5 % en 1997, reviendra à 3 % en 1998. L'activité est bien orientée en Allemagne au premier semestre 1997, sous l'influence expansive des débouchés extérieurs et grâce à une compétitivité améliorée. En contrepartie, la consommation des ménages continue à pâtir du recul de l'emploi tandis que l'investissement des entreprises est encore freiné par la modération de la demande interne. La situation de l'emploi devrait cependant s'améliorer au second semestre 1997 et la consommation en bénéficierait progressivement. La politique monétaire ne devrait pas freiner ce redressement de la demande intérieure, si les facteurs ponctuels qui expliquent une accélération transitoire de l'inflation ne sont pas indûment extrapolés. Grâce au relais pris par la demande intérieure et sous l'hypothèse d'une politique budgétaire modérant son caractère restrictif, la croissance allemande pourrait atteindre 2,5 %, puis 3,3 % en 1998. En France, l'activité redémarre lentement, principalement grâce à la contribution du commerce extérieur. La demande intérieure reste bridée par la poursuite du déstockage, l'atonie de la consommation et le repli de l'investissement. Le point bas de l'activité est cependant derrière nous. La croissance du PIB marchand serait de 2,1 en 1997 et de 3,3% en 1998. Les échanges extérieurs constituent cette année encore l'élément le plus dynamique de croissance du PIB. Les exportations profitent à la fois d'une demande extérieure dynamique et de l'évolution favorable des taux de change. L'excédent de la balance commerciale continuerait donc de s' am- plifier et la capacité de financement de la Nation serait excédentaire de plus de 2 points de PIB cette année et de près de 3 points l'an prochain. Le ralentissement de l'activité a freiné l'investissement d'extension des capacités de production et les entreprises ont différé le renouvellement de leurs équipements. Les entreprises ne connaissent pas de blocage d'ordre financier, mais affectent leurs ressources à un autre usage que les dépenses en capital. La permanence de taux d'intérêt réels longs élevés constitue un frein à la reprise de l'endettement. Elle entame également la profitabilité du capital physique mis en œuvre et, par là, s'oppose à l'engagement de dépenses nouvelles. Mais, en 1998 l'investissement des entreprises pourrait redémarrer. La baisse des prix de production dans l'industrie manufacturière s'interromprait, ce qui permettrait une nette décrue des taux réels et le redressement des dépenses d'investissement, à un niveau modeste toutefois au regard du repli passé. Après une année 1996 médiocre, le pouvoir d'achat du revenu des ménages accélérerait en 1997 puis en 1998. Le poids des prélèvements obligatoires dans le revenu se stabiliserait à 23 % en 1997 et s'élèverait de 0,4 point en 1998. Les revenus d'activité s'accéléreraient, portés surtout par la reprise de l'emploi en 1998 pour la masse salariale et le regain d'activité des entrepreneurs individuels. En revanche, la croissance des prestations sociales resterait faible. La consommation se redresserait, grâce au revenu et au regain de confiance des ménages. Le taux d'endettement des ménages resterait relativement modéré. Aussi ne seraient-ils pas amenés à épargner davantage pour réduire leur endettement. Le ralentissement des prix cesserait à l'horizon de la prévision. La remontée des cours des matières premières et celle du dollar met un terme à la baisse des prix de production dans l'industrie. Mais les coûts salariaux restant faibles, la hausse des prix à la consommation des produits manufacturés serait encore très modérée. L'amélioration déjà constatée de l'emploi salarié devrait se confirmer à la faveur de la consolidation de la reprise, notamment dans l'industrie. En ce qui concerne le chômage, les perspectives semblent meilleures. La croissance du chômage devrait ralentir d'ici à la fin de l'année, pour s'interrompre au premier semestre de Vannée prochaine. Sur l'ensemble de 1998, une baisse du nombre de chômeurs est possible. Mais, au regard du volume des créations d'emplois, elle serait modeste, la population active augmentant toujours vivement durant les phases de réanimation du marché du travail. Avec le changement de gouvernement, la politique budgétaire a connu deux infléchissements. Le premier, relatif à l'équilibre global du budget, a consisté à ralentir le rythme de réduction du déficit, celui-ci n'atteignant que 3,1% du PIB en 1997. Le projet de budget pour 1998 s'appuie, quant à lui, pour l'essentiel, sur l'augmentation spontanée des recettes et sur la croissance, pour assurer la stabilisation du déficit autour de 3 % du PIB. Les dépenses sont stabilisées en volume. Le second concerne les baisses d'impôts programmées par le gouvernement Juppé qui sont annulées.
机译:[eng]竞争,既是刹车,又是投资的引擎。过去一年,欧洲经济回升的主要动力是汇率和流动性背景的改善。欧洲的出口正在重新获得市场份额,尤其是在德国。欧洲公司的投资计划更为乐观,尽管许多较大的国家(德国,法国和意大利)却落后。私人消费增长仍然容易受到谨慎立场可能卷土重来的影响。国内政策组合以及欧洲协调的复兴对加强当前的复苏负有责任。如果仍能履行这一责任,1998年整个欧洲的增长率将达到3%。美国的增长前景与较高的美元汇率相吻合,有利于欧洲的增长(1998年为1,9德国马克)。美国公司通过有效的投资来增加利润和创造就业机会,从而简化了增长过程。在1997年,货币政策继续支持增长。可以预见,在1997年底之前将有适度的紧缩。1998年的增长放慢(从1998年的3.8%降至2.6%)将使私人行为更好地适应可信的货币政策。日本经济在1997年春季出现了新的下降,抵消了4月1日增值税增加引发的预期购买量。短期内,货币宽松无法平衡限制性财政政策的影响。该活动的主要支撑是日元的贬值,因为它帮助稳定了一年的市场份额。东南亚金融危机的有限结果不会妨碍对外贸易对1998年增长的积极贡献(1997年为0.9%之后为2.5%)。在法国,经济增长起步缓慢,这主要归功于对外贸易的贡献。库存减少,私人消费乏善可陈以及投资的挫折抑制了国内需求。但是,转折点已经结束。 1997年的增长率将达到2.1%,1998年将达到3.3%。外贸再次成为GDP中更具活力的组成部分。出口同时得益于强劲的外部需求和有利的汇率。贸易差额顺差将继续增加,导致今年的顺差超过GDP的2%,明年超过3%。 GDP增速放缓阻碍了新产能的增加。公司推迟了设备更换。他们没有财务上的限制,但是他们将资金用于资本支出以外的其他目的。长期高昂的实际长期利率降低了新的债务,降低了已安装资本的获利能力。因此,它们阻止了企业增加新的支出。但是在1998年,企业投资将再次增加。制造业的生产者价格将停止下降。相对于过去的放缓,这将允许实际利率的下降和投资支出的增加。在经历了平平的1996年之后,家庭的购买力将在1997年和1998年加速。税收与收入的比率将稳定在1997年的23%,然后在1998年增加0.4%。由于收入的增加,基本收入将加速1998年的工资单和自雇活动的复兴。另一方面,社会保障福利将保持较低水平。根据可支配收入和恢复的消费者信心,私人消费将增加。家庭的债务比率将保持很低的水平,因此他们不需要储蓄更多来减少债务。价格将停止在预测范围内放缓。原材料价格和美元的回升将使生产者价格的下跌停顿下来。但是由于低工资成本,消费者价格仍然会缓慢增长。经济复苏将证实目前就业状况的改善,尤其是在制造业。关于失业,前景有所改善。从现在到年底,失业率将放慢下来,并在1998年上半年稳定下来。1998年将出现失业人数的下降。但是,这种下降将受到先前沮丧的流入的限制。工人。由于政府的变动,法国的财政政策已经转移了两点。首先,减少赤字的步伐已经放慢了。到1997年,广义政府的赤字将达到GDP的3.1%。1998年的金融法项目基于收入的周期性增长和GDP的增长,以帮助稳定广义政府的赤字,使其接近GDP的3%。支出实际稳定。 Juppé政府计划的减税措施已取消。 [fre]《欧洲经济活动报》最佳的感性矫正。里昂梅勒内尔绿色环境大酒店由于美元上涨和货币政策放松,已经产生了明显的实际影响。欧洲国家的出口市场份额先前曾受本国货币汇率的影响,首先是德国,但最终得以恢复,因此,1997年上半年,其活动的恢复完全得益于贸易充满活力的全球市场,每年以约8%的速度恢复。但是,欧洲复苏的坚实性并未得到充分的体现。欧洲公司的投资项目在1997年积极导向并向上调整,但德国,法国和意大利等大国在这一运动中处于落后状态。私人消费的增长是不规则的,容易受到预防行为的复兴。为了消除这些犹豫,应由中央银行使用其影响力来稳定汇率,使之保持在目前被普遍认为令人满意的价格附近。美国的增长仍然受需求的所有要素驱动。下半年应该会暂时修正强劲的库存量,而不会宣布最终需求的逆转。美国公司通过投资参与自我维持的增长,这些投资可提高生产效率,并有可能兼顾不断增长的利润和创造就业机会。现金发行的相当宽松的性质促进了1997年增长的加速。然而,美联储应重申预防态度,从而在1997年底前收紧货币政策。1998年的增长放缓(1997年为3.8%,之后为2.6%)恢复了两者之间的某种和谐。使私人代理人适应货币监管和后者的信誉。这些前景与以稳定的速度稳定美元来巩固欧洲的增长(1998年为1.9德国马克)相吻合。在4月份增值税上调后,预期购买活动开始后,日本的活动在春季急剧反弹。事实证明,它很容易受到政府颁布的紧缩方案所施加的预算断奶的影响。货币宽松政策不足以诱使私人代理人不要选择储蓄,并抵消财政政策的压制性影响。家庭的预防行为在1997年更加有效,因为他们在整个财政年度中缴纳的税收和社会保障金增加了相当于其消费的2.5%。该活动的主要支撑仍然是日元贬值。自去年以来,出口商已不再失去市场份额。亚洲货币危机的影响仍将是局部性的,不足以使人质疑1998年对外贸易对日本经济增长的积极贡献。自1996年底以来,英国的经济增长以1的速度增长。每年约4%。内部需求是主要支撑。家庭消费得益于购买力的提高和员工的乐观情绪。经过1996年的观望阶段后,确定了积极的投资方向。但是,英镑强劲升值的限制性作用不利于这种加速。竞争力的丧失,加上急于遏制任何通货膨胀回升的政策组合,将使增长恢复到欧洲平均水平。 GDP增长率从1997年的3.5%下降到1998年的3%。由于外国机构的广泛影响和竞争力的提高,1997年上半年德国的业务定位良好。另一方面,家庭消费继续受到就业率下降的影响,而商业投资又因内部需求的放缓而受到阻碍。但是,就业情况应在1997年下半年改善,消费应逐渐受益。货币政策不应遏制内需的这种复苏,除非没有过分推断出通货膨胀暂时加剧的一次性因素。由于国内需求的增长以及在预算政策减轻其限制性性质的假设下,德国的增长率可能达到2.5%,然后在1998年达到3.3%。在法国,经济活动正在缓慢恢复,主要得益于对外贸易的贡献。国内需求仍然受到持续去库存的限制,消费低迷和投资下降。然而,活动的低潮已经过去。市场国内生产总值的增长率在1997年为2.1,在1998年为3.3%。外贸再次成为今年GDP增​​长中最具活力的要素。出口受益于动态的外部需求和汇率的有利变动。因此,贸易差额的盈余将继续增长,该国的融资能力今年将超过GDP的2个百分点,明年则将接近3个百分点。活动的放缓减慢了对扩大产能的投资,各公司推迟了设备的更新。公司不会遇到财务障碍,而是将其资源分配给资本支出以外的其他用途。长期高利率的持续存在阻碍了债务的追回。它还会启动所用实物资本的盈利能力,并且这样做会反对承担新费用。但是,1998年商业投资可能会重新开始。制造业生产价格的下降将被中断,这将允许实际利率的实际下降和投资支出的恢复,尽管鉴于过去的下降幅度很小。在1996年表现平平之后,家庭收入的购买力将在1997年和1998年加速。强制性收入税的权重将在1997年稳定在23%,在1998年将增加0.4个百分点。活动收入将加速增长,这主要是由于1998年工资法案的就业恢复和个体企业家活动的复苏。另一方面,社会福利的增长将仍然疲弱。得益于收入和对家庭的重新信心,消费应会反弹。家庭债务比率将保持相对温和。因此,他们不必储蓄更多来减少债务。价格的放缓将在预测范围内停止。大宗商品价格上涨和美元上涨终结了工业生产者价格下跌。但是,由于工资成本仍然很低,制成品的消费价格上涨仍然非常温和。复苏的巩固,尤其是在工业领域,应能证明已经证明的带薪就业的改善。关于失业,前景看起来更好。失业率预计将在今年年底前放缓,并将在明年上半年停止。在整个1998年,失业人数可能会减少。但是,考虑到创造就业机会的数量,这将是适度的,在劳动力市场复苏阶段,活跃人口总是急剧增加。随着政府的更迭,财政政策经历了两次逆转。第一项涉及预算的总体平衡,包括放慢赤字削减的步伐,赤字削减速度在1997年仅占国内生产总值的3.1%。1998年预算草案的依据是对他来说,实质上是依靠收入的自发增长和增长,以确保赤字稳定在GDP的3%左右。费用数量稳定。第二个问题是由朱佩政府计划的减税措施,这些减税措施已被取消。

著录项

相似文献

  • 外文文献
  • 中文文献
  • 专利
代理获取

客服邮箱:kefu@zhangqiaokeyan.com

京公网安备:11010802029741号 ICP备案号:京ICP备15016152号-6 六维联合信息科技 (北京) 有限公司©版权所有
  • 客服微信

  • 服务号